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Les premiers ministres du Québec

Premierministre

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Qui sont nos premiers ministres ?

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Les noms de François Legault, Philippe Couillard ou Pauline Marois​ évoquent, pour les plus jeunes, nos récents premiers ministres. Les plus vieux se souviennent de Maurice Duplessis, Jean Lesage, René Lévesque. Mais pour connaître Gédéon Ouimet ou Félix-Gabriel Marchand, il faut vraiment aimer l’histoire.

 

La fonction de premier ministre est apparue au Québec à la naissance de la Confédération. La charge de premier ministre revient, normalement, au chef du parti qui a la majorité des sièges à l’Assemblée nationale. Ratifiant la volonté populaire exprimée au scrutin, le lieutenant-gouverneur le désigne premier ministre et il a la charge de former son cabinet (choisir ses ministres).

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Depuis le 1er juillet 1867, de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau à François Legault, le gouvernement du Québec a été dirigé par 32 premiers ministres. Cette exposition présente le profil de ces 31 hommes et de la seule femme qui, à une ou plusieurs reprises, ont dirigé le Québec.

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Répartition des premiers ministres selon leur parti politique.

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Collection le macaronier, collection complète des 23 premiers ministres du Québec. Production Le macaronier. Vers 1980.

Collection Dave Turcotte

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Nos premiers ministres  en chiffres
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Données statistiques sur les 32 premiers ministres du Québec. 2023. 

Recherche et compilation réalisée par Benoit Chartrand

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Connaissez-vous vos premiers ministres ? ​
 

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Le premier ministre est :

 

1. Président du Conseil exécutif

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Le premier ministre est le chef du gouvernement, c’est-à-dire le responsable du pouvoir exécutif. Notre système démocratique comprend également les pouvoirs législatif (le Parlement, ou Assemblée nationale) et judiciaire (le système de la justice). Le premier ministre préside le Conseil exécutif (conseil des ministres) formé des ministres qu’il a lui-même nommé. Théoriquement, les ministres sont tous égaux lors des délibérations. Dans les faits, certains sont plus « influant » par leur expérience, leur proximité avec le premier ministre, leurs appuis au sein du Conseil ou dans leur parti, etc. Les décisions sont généralement prises par consensus et l’ensemble des ministres est lié à ces dernières. Ce principe est appelé la responsabilité ministérielle collective ou la solidarité ministérielle. Un ministre qui s’oppose à une décision du Conseil doit se rallier ou démissionner. Dans les faits, la prépondérance du premier ministre au sein du Conseil exécutif est considérable. Elle se traduit par son pouvoir de nommer, de muter ou de démettre les ministres et d’établir les priorités de son gouvernement. Sans minimiser le rôle des ministres, il demeure qu’en fin de compte, les décisions du Conseil exécutif sont des décisions personnelles du premier ministre.

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Il semble exister des exceptions à cette règle dans l’histoire du Québec. Le premier ministre Honoré Mercier est le premier premier ministre à ne pas occuper la fonction de président du Conseil exécutif depuis la Confédération. Le 30 juin 1890, il confie cette charge à Charles Langelier qu’il occupe jusqu’au 29 septembre 1890. C’est David Alexander Ross qui assume cette responsabilité pour le reste du mandat soit, jusqu’à la destitution du premier ministre Mercier le 16 décembre 1891. ​Autre exemple, alors que Louis-Olivier Taillon est premier ministre, le député de Stanstead, Michael Felix Hackett, assume la responsabilité de président du Conseil exécutif du 28 février 1895 jusqu’au départ du premier ministre Taillon le 11 mai 1896.

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Casse-tête « Votre Gouvernement/Le Cabinet Provincial de Maurice-L. Duplessis » illustrant le conseil des ministres du premier ministre Maurice Duplessis. Union nationale. 1956.

Collection Dave Turcotte

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Mosaïque des cabinets du premier ministre du Canada Sir Wilfrid Laurier (23 juin 1896) et du du premier ministre du Québec Félix-Gabriel Marchand (11 mai 1897).

Collection Dave Turcotte

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2. Ministre du ministère du Conseil exécutif

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Le premier ministre nomme les ministres de chaque ministère. Le ministère du Conseil exécutif est celui du premier ministre. Ce ministère occupe une place stratégique dans l’organisation de l’administration publique. En plus du soutien aux travaux du Conseil des ministres et de ses comités, le ministère du Conseil exécutif est doté d’un secrétariat aux emplois supérieurs qui a comme fonction de conseiller le gouvernement pour les nominations à la haute fonction publique. Sous ce vocable sont regroupés plus de 2 500 postes dont les sous-ministres, les sous-ministres adjoints, les dirigeants d’organismes, d’offices et de régies, les délégués généraux, les membres des tribunaux administratifs et les personnes qui exercent des fonctions juridictionnelles ainsi que celles qui siègent aux conseils d’administration, aux comités consultatifs, aux conseils et aux commissions. 

 

Le ministère du Conseil exécutif coordonne aussi les secrétariats dits de mission :

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Certains premiers ministres ajoutent à leur responsabilité, ponctuellement ou à long terme, la charge d’un ministère supplémentaire.  

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Livre blanc sur la Politique québécoise de la jeunesse déposé par la première ministre et ministre responsable de la jeunesse Pauline Marois en février 2014. Il est inspiré de la tournée régionale de consultation Destination 2030 du Secrétariat à la jeunesse, présidée par Léo Bureau-Blouin, adjoint parlementaire de la première ministre du Québec (volet jeunesse) et député de Laval-des-Rapides. Ont également collaboré à la tournée Mathieu Traversy et Dave Turcotte, respectivement député de Terrebonne et député de Saint-Jean.

Collection Dave Turcotte

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3. Chef parlementaire

 

À l’Assemblée nationale, le premier ministre est aussi le chef du groupe parlementaire formant le gouvernement. Certaines exceptions ont eu lieu dans l’histoire du Québec. Les premiers ministres Charles-Eugène Boucher de Boucherville et John Jones Ross ont délégué cette responsabilité à un ministre de leur gouvernement, car ils étaient tous deux conseillers législatifs et ne siégeaient donc pas à l’Assemblée législative. 

 

Le premier ministre est la figure centrale de la vie parlementaire. Il a l’initiative de certaines procédures prévues dans le Règlement de l’Assemblée nationale, dans la Loi sur l’Assemblée nationale et dans d’autres lois. Parmi ces procédures, mentionnons le privilège de prononcer le discours d’ouverture (appelé discours du trône à Ottawa) et le droit de convoquer une séance extraordinaire (bâillon). C’est à la demande du premier ministre que le lieutenant-gouverneur convoque, proroge et dissout l’Assemblée nationale. Dans le cas d’une dissolution, la loi prévoit depuis 2013 la tenue d’élections générales tous les quatre ans à date fixe. Le premier ministre peut cependant décider de déclencher des élections avant ce terme et demander au lieutenant-gouverneur de dissoudre l’Assemblée nationale.

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À l’occasion du discours d’ouverture, le premier ministre fait part aux élus et à la population de ses priorités et des engagements de son gouvernement. Toujours à titre de chef du groupe parlementaire formant le gouvernement, il bénéficie de temps de parole plus longs que ceux conférés aux autres députés. Enfin, l’importance de la fonction de premier ministre s’exprime aussi par le rôle central qu’il tient pendant la période de questions et de réponses orales.

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Pendant plus d’un siècle, l’influence du premier ministre dans l’administration de l’Assemblée est considérable. Elle sera réduite en 1982 avec la création du Bureau de l’Assemblée nationale où les ministres sont exclus. La principale limite aux pouvoirs étendus du premier ministre est l’Assemblée nationale. Pour gouverner, celui-ci doit conserver l’appui de la majorité des députés. Par motion, à certaines occasions précisées dans le Règlement de l'Assemblée nationale, le premier ministre et son gouvernement peuvent perdre la confiance de la Chambre et être contraints de démissionner.

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Extrait de la période de questions et réponses orales du 29 avril 2015.

Le député de Saint-Jean et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’Emploi, de Formation professionnelle, d’Alphabétisation et de Jeunesse, Dave Turcotte et le député de Chicoutimi et chef de l’opposition officielle, Stéphane Bédard, questionnent le premier ministre et ministre responsable de la jeunesse, Philippe Couillard, sur sa décision d’abolir les forums jeunesse régionaux du Québec.

YouTube

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4. Chef de parti

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Le chef du parti qui remporte la majorité des sièges aux élections générales forme normalement le gouvernement et agit comme premier ministre. Dans certaines circonstances exceptionnelles, le caucus des députés ministériels (du gouvernement) peut retirer son appui au premier ministre et le forcer à céder sa place à un autre député de sa formation politique. Simon-Napoléon Parent, premier ministre du Québec de 1900 à 1905, quitte ainsi son poste quand 44 députés de sa formation lui demandent de démissionner au profit de Lomer Gouin.

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Le choix du chef se fait selon les règles internes des partis politiques. Depuis 1929, chez les partis établis, le choix se fait lors d’une course à la direction. Les partis politiques élaborent leur programme électoral et, surtout, se dotent d’une structure de financement et d’organisation leur permettant de récolter le plus grand nombre de sièges lors des élections. Le parti politique étant l’instrument essentiel pour conquérir ou conserver le pouvoir, son influence sur le premier ministre est majeure et peut même, à certaines occasions, précipiter son départ du gouvernement. C’est en partie ce qui est arrivé au premier premier ministre du Québec, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau bien que les partis politiques n’étaient pas aussi structurés que maintenant.

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Pour l’assister dans ses tâches partisanes, le premier ministre dispose d’un cabinet qui assure la liaison avec les ministres et les députés et le maintien des relations avec les instances de son parti. Le directeur de cabinet est un personnage important par son rôle de conseiller en matière de stratégies et d’initiatives gouvernementales.

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Calendrier 2008-2009 : Des gestes marquants depuis 140 ans.

Calendrier publié pour le 30e Congrès des membres du Parti libéral du Québec des 7, 8 et 9 mars 2008.

Collection Dave Turcotte

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Calendrier 2009 : Grands moments 2008. Parti libéral du Québec. 2009.

Collection Dave Turcotte

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5. Député

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En vertu du principe de la responsabilité ministérielle, le premier ministre, comme tous ses ministres, doit être membre de l’Assemblée nationale, ou le devenir. Il est responsable devant celle-ci. S’il n’est pas encore député, il doit se faire élire rapidement dans une circonscription électorale. Avant l’abolition du Conseil législatif en 1968, un premier ministre ou un ministre pouvait être, plutôt que député, conseiller législatif pour occuper ses fonctions ministérielles. D’ailleurs, Charles-Eugène Boucher de Boucherville et John Jones Ross n’ont jamais été élus députés lors de leur mandat de premier ministre. Ils occupaient tous deux la charge de conseiller législatif.

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Certains premiers ministres ont eu plus de difficulté à respecter cette règle. Joseph-Alfred Mousseau est désigné premier ministre le 31 juillet 1882. Pour respecter ce principe, il se fait élire dans Jacques-Cartier le 26 août 1882. Après des accusations de fraudes électorales, son élection est annulée le 7 mai 1883. Il tente donc de nouveau sa chance et il réussit à se faire réélire le 26 septembre 1883 dans la même circonscription.

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Plus récemment, Robert Bourassa est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 2 décembre 1985. Malgré l’impressionnante victoire de son parti, il est défait dans sa circonscription. C’est la vice-première ministre, Lise Bacon, qui doit occuper la responsabilité de chef parlementaire du gouvernement. Il est finalement élu député de Saint-Laurent lors de l’élection partielle du 20 janvier 1986. Il prend son siège comme premier ministre à l’Assemblée nationale le 11 mars 1986.

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Dépliants de René Lévesque informant les citoyens de ses actions et réalisations à titre de député de Taillon. 

Collection Dave Turcotte

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Les premiers ministres du Québec
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1 - Chauveau

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Pierre-Joseph-Olivier Chauveau

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15 juillet 1867 au 27 février 1873

 

Conservateur

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Le 1er juillet 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique entre officiellement en vigueur et crée par le fait même le gouvernement et le parlement du Québec. Pierre-Joseph-Olivier Chauveau est désigné premier ministre par le lieutenant-gouverneur le 15 juillet 1867 pour former le premier gouvernement. 

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Le 8 août 1867, la première élection québécoise est déclenchée. Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection d’août-septembre 1867. Les conservateurs font élire 51 députés avec 53 % du vote et les libéraux, 13 députés avec 35 % du vote. 

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Son gouvernement est réélu lors de l’élection de juin-juillet 1871. Les conservateurs font élire 46 députés avec 51 % du vote et les libéraux, 19 avec 39 % du vote.

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Il laisse officiellement la fonction de premier ministre le 27 février 1873 suite à sa nomination à la présidence du Sénat du Canada. 

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Durée du mandat : 5 ans, 7 mois et 12 jours

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Faits saillants : 

  • Il est le premier premier ministre de l’histoire du Québec.

  • Il est le premier chef du Parti conservateur à occuper la fonction de premier ministre du Québec.

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Député : Québec (Capitale-Nationale)

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1er

premier ministre du Québec

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Gédéon Ouimet

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27 février 1873 au 22 septembre 1874

 

Conservateur

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Il est désigné premier ministre à la suite de la démission de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau. Il est assermenté le 27 février 1873.

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Il démissionne le 8 septembre 1874 en raison d’un scandale financier impliquant son gouvernement. Il demeure premier ministre jusqu’au 22 septembre 1874. Son gouvernement sera blanchi l’année suivante.

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Durée du mandat : 1 an, 6 mois et 23 jours

 

Faits saillants :

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

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Député : Deux-Montagnes (Laurentides)

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2 - Ouimet

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Charles-Eugène

Boucher de Boucherville

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22 septembre 1874 au 8 mars 1878

21 décembre 1891 au 13 décembre 1892

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Conservateur

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Il est désigné premier ministre à la suite de la démission de Gédéon Ouimet. Il est assermenté le 22 septembre 1874.

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Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 7 juillet 1875. Les conservateurs font élire 43 députés avec 51 % du vote et les libéraux 19 députés avec 39 % du vote. Il y a trois députés conservateurs indépendants.

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Il est démis de ses fonctions le 2 mars 1878 à la suite d’un conflit avec le lieutenant-gouverneur. Le lieutenant-gouverneur refuse d’approuver une loi ayant été votée par les deux chambres de la législature québécoise qui aurait forcé des municipalités à payer pour la construction de chemins de fer. Il semble être resté en fonction jusqu’au 8 mars 1878.

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Durée du 1er mandat : 3 ans, 5 mois et 16 jours

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Il est désigné premier ministre à la suite de la destitution du premier ministre libéral Honoré Mercier. Il est assermenté le 21 décembre 1891.

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Minoritaire, il déclenche une élection le 23 décembre 1891. Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 8 mars 1892. Les conservateurs font élire 51 députés avec 52 % des votes et les libéraux 21 députés avec 44 % des votes. Il y a un député conservateur indépendant.

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Il démissionne le 13 décembre 1892 suite à la nomination de l’ancien premier ministre conservateur Joseph-Adolphe Chapleau à titre de lieutenant-gouverneur. Les relations entre les deux hommes étaient tendues.

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Durée du 2e mandat : 11 mois et 23 jours

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Durée totale des mandats : 4 ans, 5 mois et 9 jours

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Faits saillants : 

  • Il est le premier premier ministre à occuper ce poste à deux reprises séparées dans le temps.

  • Il occupe la fonction de premier ministre sans être élu député, mais plutôt nommé conseiller législatif.

  • Son premier mandat prend fin, car le lieutenant-gouverneur le démet de ses fonctions, mais étrangement, son deuxième mandat débute parce qu’un lieutenant-gouverneur différent le désigne après avoir destitué un autre premier ministre. Ironiquement, son deuxième mandat prend fin précipitamment suite à la nomination d’un nouveau lieutenant-gouverneur. Comme quoi le lieutenant-gouverneur avait beaucoup plus d’influence à cette époque. Surtout lorsque ce dernier n’était pas de la même couleur politique que le premier ministre. 

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Conseiller législatif : Montarville (Montérégie)

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3 - Boucherville

1er

premier ministre

à occuper ce poste à

2 reprises

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Henri-Gustave Joly de Lotbinière

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8 mars 1878 au 30 octobre 1879

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Libéral

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Il est désigné premier ministre par le lieutenant-gouverneur à la suite de la destitution de Charles-Eugène Boucher de Boucherville. Il est assermenté le 8 mars 1878.

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Le 8 mars, une motion refusant la confiance de la Chambre au Cabinet Joly est adoptée. Une élection est déclenchée. Déjà minoritaire, son parti arrive en 2e place à l’élection du 1er mai 1878, mais accède au gouvernement par l’appui des députés conservateurs indépendants. Le Parti libéral fait élire 31 députés avec 47 % des votes, contre 32 pour le Parti conservateur, qui a recueilli 49 % des votes. Il y a deux conservateurs indépendants.

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Le 29 octobre 1879, son gouvernement perd le vote sur une motion de censure suite à la défection de cinq députés libéraux (dont le futur premier ministre Edmund James Flynn) vers les conservateurs. Le premier ministre Joly demande au lieutenant-gouverneur de dissoudre les Chambres. Ce dernier refuse et le destitue le 30 octobre 1879. 

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Durée du mandat : 1 an, 7 mois et 22 jours

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Faits saillants : 

  • Il est le premier chef du Parti libéral à occuper la fonction de premier ministre du Québec. 

  • Il est le premier premier ministre à diriger un gouvernement minoritaire.

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Député : Lotbinière (Chaudière-Appalaches)

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4 - Lotbininiere

1er

premier ministre libéral

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Joseph-Adolphe Chapleau

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31 octobre 1879 au 29 juillet 1882

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Conservateur

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Il est désigné premier ministre par le lieutenant-gouverneur le 31 octobre 1879 à la suite de la chute du gouvernement libéral de Henri-Gustave Joly de Lotbinière.

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Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 2 décembre 1881. Les conservateurs font élire 49 députés avec 50 % des votes et les libéraux 15 députés avec 39 % des votes. Il y a un conservateur indépendant.

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Il démissionne le 29 juillet 1882 pour devenir secrétaire d’État dans le Cabinet Macdonald au fédéral. Ironiquement, son successeur sera Joseph-Alfred Mousseau, qui occupait le même poste de secrétaire d’État.

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Durée du mandat : 2 ans, 8 mois et 29 jours

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Faits saillants : 

  • Il est le premier premier ministre du Québec à effectuer une mission économique en France.

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Député : Terrebonne (Lanaudière)

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5 - Chapleau

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Joseph-Alfred Mousseau

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31 juillet 1882 au 23 janvier 1884

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Conservateur

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Il est désigné premier ministre à la suite de la démission de Joseph-Adolphe Chapleau. Il est assermenté le 31 juillet 1882. 

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Il annonce sa démissionne suite à sa nomination comme juge à la Cour supérieure du Québec le 22 janvier 1884. Il reste en poste jusqu'au 23 janvier 1884 jour de l'assermentation de son successeur.

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Durée du mandat : 1 an, 5 mois et 23 jours

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Faits saillants :

  • Il est le premier ancien premier ministre du Québec à mourir.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il se fait élire député dans Jacques-Cartier le 26 août 1882. En raison d’accusations de fraudes électorales, son élection est annulée le 7 mai 1883. Il se fait réélire le 26 septembre 1883 dans la même circonscription. 

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Député : Jacques-Cartier (Montréal)

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6 - Mousseau

1er

ancien

premier

ministre

à mourir

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John Jones Ross

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23 janvier 1884 au 25 janvier 1887

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Conservateur

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Il est désigné premier ministre à la suite de la démission de Joseph-Alfred Mousseau. Il est assermenté le 23 janvier 1884.

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Son gouvernement perd l’élection du 14 octobre 1886. Les libéraux font élire 33 députés avec 39 % des votes et les conservateurs 26 députés avec 46 % des votes. Il y a 3 députés conservateurs indépendants et 3 députés nationalistes. Malgré la majorité libérale, les conservateurs tentent de rester au pouvoir, car ils espèrent le ralliement des 6 députés conservateurs indépendants et nationalistes.​


Il démissionne finalement le 25 janvier 1887.

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Durée du mandat : 3 ans et 2 jours

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Faits saillants :

  • Il occupe la fonction de premier ministre sans être élu député, mais plutôt nommé conseiller législatif (équivalent de sénateur).

  • Il est le seul premier ministre du Québec à avoir tenté de rester au pouvoir aussi longtemps après une défaite électorale. 

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Conseiller législatif : Shawinigan (Mauricie)

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7 - Ross

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Louis-Olivier Taillon

 

25 janvier 1887 au 29 janvier 1887

16 décembre 1892 au 11 mai 1896

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Conservateur

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Il occupe la responsabilité de chef parlementaire à l’Assemblée législative dans le gouvernement conservateur de John Jones Ross, car ce dernier ne pouvait y siéger, étant membre du Conseil législatif. Le Parti conservateur perd l’élection de 1886, mais le premier ministre Ross tente de s’accrocher au pouvoir avec un gouvernement minoritaire pour quelques mois de plus. Constatant son incapacité à gouverner, le premier ministre Ross démissionne et Louis-Olivier Taillon est désigné premier ministre par le lieutenant-gouverneur le 25 janvier 1887. 

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En fonction depuis deux jours, la majorité libérale refuse la proposition du premier ministre Taillon d’ajourner la Chambre immédiatement après l’élection du président de l’Assemblée législative, sans fournir les explications sur le changement de Cabinet demandées par le chef de l’opposition. Son gouvernement est renversé le 27 janvier 1887. Il se voit forcé de donner sa démission. Il demeure en fonction jusqu'au 29 janvier 1887.

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Durée du 1er mandat : 4 jours

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Tout comme dans le gouvernement de John Jones Ross, il est chef parlementaire à l’Assemblée législative dans le deuxième gouvernement de Charles-Eugène Boucher de Boucherville, car ce dernier ne pouvait y siéger, étant membre du Conseil législatif. Louis-Olivier Taillon est désigné premier ministre le 16 décembre 1892 suite à la démission de Charles-Eugène Boucher de Boucherville.  

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Il démissionne le 4 mai 1896 pour faire le saut en politique fédérale à titre de ministre des Postes. Il demeure premier ministre jusqu’au 11 mai 1896.

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Durée du 2e mandat : 3 ans, 4 mois et 26 jours

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Durée totale des mandats : 3 ans, 4 mois et 30 jours

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Faits saillants :  

  • Il est le premier ministre à avoir le plus court mandat de l’histoire du Québec.

  • Son gouvernement est le dernier à être renversé en Chambre dans l’histoire du Québec.

  • Alors que Louis-Olivier Taillon est premier ministre, le député de Stanstead, Michael Felix Hackett, assume la responsabilité de président du Conseil exécutif du 28 février 1895 jusqu’au départ du premier ministre Taillon le 11 mai 1896.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale. 

  • Il est un des cinq premiers ministres qui ont été en fonction en deux périodes discontinues.

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Député : Montcalm (Lanaudière) — 1er mandat 

Chambly (Montérégie) — 2e mandat

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8 - Taillon

1er mandat
le plus court de l'histoire
4 jours

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Honoré Mercier

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29 janvier 1887 au 21 décembre 1891

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Libéral

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Il est désigné premier ministre plusieurs mois après que son parti eut obtenu une très courte majorité (33 députés sur 65) à l’élection de 1886 et la tentative du premier ministre John Jones Ross de s’accrocher au pouvoir. Il est assermenté le 29 janvier 1887.

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Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 17 juin 1890. Les libéraux font élire 43 députés avec 44 % des votes et les conservateurs 23 députés avec 45 % des votes. Les autres sièges sont répartis entre un député ouvrier, un conservateur indépendant et cinq nationalistes.

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Il est destitué de ses fonctions par le lieutenant-gouverneur le 21 décembre 1891 suite au scandale de la baie des Chaleurs impliquant des membres de son gouvernement. Il est cité à procès l’année suivante et il est déclaré non coupable après seulement 17 minutes de délibération du jury.

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Durée du mandat : 4 ans, 10 mois et 23 jours

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Faits saillants : 

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Député : Saint-Hyacinthe (Montérégie) avant 1890

Bonaventure (Gaspésie) après 1890

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9 - Mercier
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Edmund James Flynn

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11 mai 1896 au 24 mai 1897

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Conservateur

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Il est désigné premier ministre suite à la démission de Louis-Olivier Taillon. Il est assermenté le 11 mai 1896.

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Son gouvernement est défait lors de l’élection du 11 mai 1897. Le Parti libéral fait élire 51 députés avec 53 % des votes et le Parti conservateur, 23 avec 43 % des votes. Il demeure premier ministre jusqu’au 24 mai 1897.

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Durée du mandat : 1 an et 13 jours

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Faits saillants : 

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il est le dernier chef du Parti conservateur à occuper la fonction de premier ministre du Québec.

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Député : Gaspé (Gaspésie)

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10 - Flynn

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Félix-Gabriel Marchand

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24 mai 1897 au 25 septembre 1900​

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Libéral

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Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 11 mai 1897. Le Parti libéral fait élire 51 députés avec 53 % des votes et le Parti conservateur, 23 avec 43 % des votes. Il est assermenté le 24 mai 1897.

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Il meurt en fonction le 25 septembre 1900 à Québec. 

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Durée du mandat : 3 ans, 4 mois et 1 jour

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Faits saillants : 

  • Il est le premier premier ministre du Québec à mourir en fonction.  

  • Il entame le début d’un règne libéral, à la tête du gouvernent du Québec, qui va durer près de quarante ans.

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Député : Saint-Jean (Montérégie)

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11 - Marchand

1er

premier ministre à mourir en fonction

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Simon-Napoléon Parent

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3 octobre 1900​ au 21 mars 1905

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Libéral

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Il est désigné premier ministre suite au décès de Félix-Gabriel Marchand. Il est assermenté le 3 octobre 1900.

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Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 7 décembre 1900. Le Parti libéral fait élire 67 députés avec 53 % des votes et les conservateurs, 7 députés avec 42 % des votes. Des 67 députés libéraux élus, 35 le sont « par acclamation ».

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection de 1904. Le Parti libéral fait élire 67 députés avec 55 % des votes et le Parti conservateur, 6 députés avec 26 % des votes. 

​

Le 3 février 1905, trois de ses ministres (le futur premier ministre Lomer GouinAdélard Turgeon et William Alexander Weir) démissionnent. Le 8 février, des 60 députés libéraux, 44 demandent la démission du premier ministre Parent. Il déclare le 2 mars 1905 que les accusations portées contre lui concernant la « mauvaise administration » du ministère des Terres de la couronne sont fausses et qu’il est disposé à se faire « blanchir » par un comité d’enquête créé spécialement par la Chambre. Il accepte de démissionner, à condition d’être blanchi par ce comité. Le 14 mars 1905, le rapport du comité « blanchit » le premier ministre. Il démissionne le 21 mars 1905.

​

Durée du mandat : 4 ans, 5 mois et 18 jours

​

Faits saillants :

  • Il occupe la fonction de maire de la ville de Québec tout en étant premier ministre du Québec.

​

Député : Saint-Sauveur (Capitale-Nationale)

​

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​

​

12 - Parent

​

​

​

​

Lomer Gouin

​

23 mars 1905 au 8 juillet 1920

​

Libéral

​

​

Il est désigné premier ministre suite à la démission de Simon-Napoléon Parent. Il est assermenté le 23 mars 1905.

​

Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 8 juin 1908. Le Parti libéral fait élire 60 députés avec 53 % des votes, alors que les conservateurs n’en font élire que 14 avec 43 % des votes. Le parti nationaliste d’Henri Bourassa fait une percée, en faisant élire trois députés. Henri Bourassa lui-même bat le premier ministre Lomer Gouin dans Montréal no 2.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 15 mai 1912. Le Parti libéral fait élire 63 députés avec 53 % des votes, mais le Parti conservateur, qui a fait alliance avec le mouvement nationaliste de Henri Bourassa, fait élire 16 députés avec 43 % des votes. Deux députés indépendants sont élus.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 22 mai 1916. Le Parti libéral fait élire 75 députés avec 60 % du vote alors que le Parti conservateur n’en fait élire que 6 avec 35 % du vote.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 23 juin 1919. Le Parti libéral fait élire 74 députés, dont 43 « par acclamation », avec 52 % des votes, le Parti conservateur, 5 députés avec 17 % des votes. Il y a deux députés ouvriers.

​

Il démissionne le 8 juillet 1920.

​

Durée du mandat : 15 ans, 3 mois et 16 jours

​

Faits saillants :

  • Il est le premier premier ministre à occuper cette fonction aussi longtemps. 

  • Il est le troisième premier ministre ayant été le plus longtemps en fonction.

  • Il est élu dans deux circonscriptions (Saint-Jean et Portneuf) lors de l’élection de 1912. Il choisit de représenter Portneuf.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la Première Guerre mondiale.

​

Député : Montréal no 2 (Montréal) avant 1908

Saint-Jean (Montérégie) en 1912
Portneuf (Capitale-Nationale) après 1908

​

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​

​

13 - Gouin

​

​

​

​

Louis-Alexandre Taschereau

​

9 juillet 1920 au 11 juin 1936

​

Libéral

​

​

Il est désigné premier ministre suite à la démission de Lomer Gouin. Il est assermenté le 9 juillet 1920. 

​

Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 5 février 1923. Le Parti libéral fait élire 64 députés avec 51 % des votes, alors que l’opposition conservatrice fait élire 20 députés avec 39 % des votes. Il y a 1 député indépendant.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 16 mai 1927. ​Le Parti libéral fait élire 74 députés avec 59 % des votes et l’opposition conservatrice, 9 députés avec 34 % des votes. Il y a deux députés indépendants.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 24 août 1931. ​Le Parti libéral fait élire 79 députés avec 55 % des votes et les conservateurs, 11 députés avec 43 % des votes.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 25 novembre 1935. Le Parti libéral fait élire 47 députés avec 46 % des votes contre l’alliance stratégique de l’Action libérale nationale et le Parti conservateur qui font élire respectivement 26 et 17 députés, soit un total de 42 (49 % des votes).

​

Il démissionne le 11 juin 1936 après que le Comité des comptes publics a démontré que son gouvernement est gangrené par la corruption. 

​

Durée du mandat : 15 ans, 11 mois et 2 jours

​

Faits saillants :  

  • Il est le premier ministre ayant été le plus longtemps en fonction sans interruption.

  • Il est le deuxième premier ministre ayant été le plus longtemps en fonction.

  • C’est dans son mandat qu’aura lieu la Grande dépression.

  • C’est dans son mandat que le Conseil privé de Londres accorde tout le territoire du Labrador à Terre-Neuve.

​

Député : Montmorency (Capitale-Nationale)

​

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​

​

14 - Taschreau

Le plus long mandat
sans interruption
15 ans et 
11 mois

​

​

​

​

Joseph-Adélard Godbout

 

11 juin 1936 au 26 août 1936

8 novembre 1939 au 30 août 1944

​

Libéral

​

​

Il est désigné premier ministre suite à la démission de Louis-Alexandre Taschereau. Il est assermenté le 11 juin 1936. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 17 août 1936. L’Union nationale fait élire 76 députés avec 57 % des votes et le Parti libéral, 14 députés avec 39 % des votes. Le premier ministre Godbout n’est même pas réélu dans sa circonscription. C’est la fin d’un règne libéral qui a duré près de 40 ans. Il demeure premier ministre jusqu’au 26 août 1936.

​

Durée du 1er mandat : 2 mois et 15 jours

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 25 octobre 1939. Le Parti libéral fait élire 70 députés avec 53 % des votes contre 15 députés pour l’Union nationale avec 38 % des votes. Il y a un député indépendant. Le premier ministre Godbout est assermenté le 8 novembre 1939. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 8 août 1944. L’Union nationale fait élire 48 députés avec 38 % du vote et le Parti libéral, 37 députés avec 39 % du vote. Le Bloc populaire fait élire 4 députés et la Cooperative Commonwealth Federation, un seul. Il y a un député indépendant. Le premier ministre Godbout demeure en fonction jusqu’au 30 août 1944.

​

Durée du 2e mandat : 4 ans, 9 mois et 22 jours

​

Durée totale des mandats : 5 ans et 7 jours

​

Faits saillants : 

  • Il est un des cinq premiers ministres qui ont été en fonction en deux périodes discontinues.

  • C’est dans son mandat que la devise « Je me souviens » et que les armoiries du Québec sont adoptées.

  • C’est dans son mandat que le droit de vote est octroyé aux femmes au Québec.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la Deuxième Guerre mondiale.

​

Député : L’Islet (Bas-Saint-Laurent)

​

​

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​

​

15 - Godbout
15-A-Godbout_edited.jpg

​

​

​

​

Maurice Le Noblet Duplessis

​

26 août 1936 au 8 novembre 1939

30 août 1944 au 7 septembre 1959

​

Union nationale

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 17 août 1936. L’Union nationale remporte 76 sièges avec 57 % des votes et le Parti libéral ne fait élire que 14 députés avec 39 % des votes. Il est assermenté le 26 août 1936. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 25 octobre 1939. Le Parti libéral fait élire 70 députés avec 53 % des votes contre 15 députés pour l’Union nationale avec 38 % des votes. Il y a un député indépendant. Le premier ministre Duplessis demeure en fonction jusqu’au 8 novembre 1939.

​

Durée du 1er mandat : 3 ans, 2 mois et 13 jours

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 8 août 1944. L’Union nationale fait élire 48 députés avec 38 % du vote et le Parti libéral, 37 députés avec 39 % du vote. Le Bloc populaire fait élire 4 députés et la Cooperative Commonwealth Federation, un seul. Il y a un député indépendant. Le premier ministre Duplessis est assermenté le 30 août 1944. 

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 28 juillet 1948. ​L’Union nationale fait élire 82 députés avec 51 % du vote et le Parti libéral ne fait élire que 8 députés avec 36 % du vote. Il y a deux députés indépendants.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 16 juillet 1952. L’Union nationale fait élire 68 députés avec 50 % du vote et le Parti libéral, 23 députés avec 46 %. Il y a un député indépendant.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 20 juin 1956. L’Union nationale fait élire 72 députés avec 51 % des votes et le Parti libéral, 20 députés avec 44 % des votes. Il y a un député indépendant.

​

Il meurt en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville.

​

Durée du 2e mandat : 15 ans et 8 jours

​

Durée totale des mandats : 18 ans, 2 mois et 22 jours

​

Faits saillants :

  • Il est le premier ministre à avoir occupé le plus longtemps cette fonction dans l’histoire du Québec.

  • Il est le premier chef de l’Union nationale à occuper la fonction de premier ministre du Québec.

  • Il est le deuxième premier ministre du Québec à mourir en fonction.

  • Il est un des cinq premiers ministres qui ont été en fonction en deux périodes discontinues.

  • Oscar Drouin agit comme premier ministre intérimaire du 13 novembre au 6 décembre 1936, pendant que le premier ministre Duplessis est en vacances aux Bermudes.

  • C’est dans son mandat qu’est adopté le fleurdelisé comme drapeau officiel du Québec.

  • C’est dans son mandat que débute (premier gouvernement) et se termine (deuxième gouvernement) la Deuxième Guerre mondiale.    

​

Député : Trois-Rivières (Mauricie)

​

​

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​

​

16 - Duplessis

Le plus long mandat

18 ans

​

​

​

​

Paul Sauvé

​

11 septembre 1959 au 2 janvier 1960

​

Union nationale

​

​

Il est désigné premier ministre le 10 septembre 1959 suite au décès de Maurice Duplessis. Il est assermenté le 11 septembre 1959. 

​

Il meurt en fonction le 2 janvier 1960 à Saint-Eustache.

​

Durée du mandat : 3 mois et 21 jours

​

Faits saillants : 

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il est le troisième premier ministre du Québec à mourir en fonction.

  • Il est le deuxième premier ministre ayant été le moins longtemps en fonction.

​

Député : Deux-Montagnes (Laurentides)

​

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​

​

17 - Sauve

​

​

​

​

Antonio Barrette

​

8 janvier 1960 au 5 juillet 1960

​

Union nationale

​

​

Il est désigné premier ministre le 7 janvier 1960 suite au décès de Paul Sauvé. Il est assermenté le 8 janvier 1960. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 22 juin 1960. Le Parti libéral fait élire 51 députés avec 51 % des votes et l’Union nationale, 43 députés avec 46 % des votes. Il y a un député indépendant. Il demeure premier ministre jusqu’au 5 juillet 1960.

​

Durée du mandat : 5 mois et 28 jours 

​

Faits saillants :

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il est le troisième premier ministre ayant été le moins longtemps en fonction.

​

Député : Joliette (Lanaudière)

​

​

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​

​

18 - Barette

​

​

​

​

Jean Lesage

 

5 juillet 1960 au 16 juin 1966

​

Libéral

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 22 juin 1960. Le Parti libéral fait élire 51 députés avec 51 % des votes et l’Union nationale, 43 députés avec 46 % des votes. Il y a un député indépendant. Le premier ministre Lesage est assermenté le 5 juillet 1960.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 14 novembre 1962. Le Parti libéral fait élire 63 députés avec 56 % des votes et l’Union nationale, 31 députés avec 42 % des votes. Il y a un député indépendant.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 5 juin 1966. L’Union nationale fait élire 56 députés avec 41 % des votes, le Parti libéral, 50 députés avec 47,2 % des votes et deux députés indépendants sont élus. Le vote indépendantiste, divisé entre le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) et le Ralliement national (RN), est de 8,8 %. Il demeure premier ministre jusqu’au 16 juin 1966.

​

Durée du mandat : 5 ans, 11 mois et 11 jours

​

Faits saillants :  

  • Il affronte Daniel Johnson, chef de l’Union nationale, dans le premier « débat des chefs » télévisé de l’histoire du Canada, le 11 novembre 1962.

  • C’est dans son mandat que débutera la Révolution tranquille.

  • C’est dans son mandat que Marie-Claire Kirkland sera la première femme élue députée de l’histoire du Québec. Il sera le premier premier ministre du Québec à nommer une femme ministre.

  • C’est dans son mandat que le droit de vote passera de 21 à 18 ans.

  • C’est dans son mandat que le lis blanc devient l’emblème floral officiel du Québec.

​

Député : Québec-Ouest (Capitale-Nationale)

​

​

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​

​

19 - Lesage

​

​

​

​

Daniel Johnson (père)

​

16 juin 1966 au 26 septembre 1968

​

Union nationale

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 5 juin 1966. L’Union nationale fait élire 56 députés avec 41 % des votes, le Parti libéral, 50 députés avec 47,2 % des votes et 2 députés indépendants sont élus. Le vote indépendantiste, divisé entre le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) et le Ralliement national (RN), est de 8,8 %. Le premier ministre Johnson est assermenté le 16 juin 1966.

​

Il meurt en fonction le 26 septembre 1968 au barrage Manic 5.

 

Durée du mandat : 2 ans, 3 mois et 10 jours

​

Faits saillants :

  • Il est le premier premier ministre du Québec à avoir eu non pas un, mais deux de ses fils premiers ministres du Québec.

  • Il est le quatrième premier ministre à mourir en fonction.

  • C’est dans son mandat que le général de Gaulle est accueilli au Québec et qu’il prononce son célèbre « Vive le Québec libre ! ».

  • C’est dans son mandat qu’aura lieu Expo 67.

  • Paul Dozois agit comme premier ministre intérimaire de la mi-septembre jusqu’en octobre 1967 en raison des vacances du premier ministre Johnson.

​

Député : Bagot (Montérégie)

​

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​

​

20 - Johnson-daniel-pere

1er

premier

ministre père

de 2 autres

premiers

ministres

​

​

​

​

Jean-Jacques Bertrand

​

2 octobre 1968 au 12 mai 1970

​

Union nationale

​

 

Il est désigné premier ministre suite au décès de Daniel Johnson. Il est assermenté le 2 octobre 1968. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 29 avril 1970. Le Parti libéral fait élire 72 députés avec 45,4 % des votes, l’Union nationale, 17 députés avec 19,6 % des votes, le Ralliement créditiste, 12 députés avec 11,2 % des votes et le Parti Québécois, 7 députés avec 23,1 % des votes. Il demeure premier ministre jusqu’au 12 mai 1970.

​

Durée du mandat : 1 an, 7 mois et 10 jours

​

Faits saillants :

  • Il est choisi comme chef de l’Union nationale le 21 juin 1969, plus de 8 mois après sa désignation à titre de premier ministre.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il est le dernier chef de l’Union nationale à occuper la fonction de premier ministre du Québec.

  • C’est dans son mandat que le Conseil législatif est aboli. La législature de Québec se composera d’une seule Chambre, l’Assemblée nationale.

​​

Député : Missisquoi (Montérégie)

​

​

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​

​

21 - Bertrand

​

​

​

​

Robert Bourassa

​

12 mai 1970 au 25 novembre 1976

12 décembre 1985 au 11 janvier 1994

​

Libéral

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 29 avril 1970. Le Parti libéral fait élire 72 députés avec 45,4 % des votes, l’Union nationale, 17 députés avec 19,6 % des votes, le Ralliement créditiste, 12 députés avec 11,2 % des votes et le Parti Québécois, 7 députés avec 23,1 % des votes. Il est assermenté le 12 mai 1970.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 29 octobre 1973. Le Parti libéral fait élire 102 députés avec 54,7 % des votes. Le Parti Québécois recueille 30,2 % des votes, mais ne fait élire que 6 députés ; le Parti créditiste a 2 députés avec 9,9 % des votes et avec 5 % des votes, l’Union nationale est rayée de la carte : aucun de ses candidats n’est élu.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 15 novembre 1976. Le Parti Québécois fait élire 71 députés avec 41,4 % des votes. Les libéraux font élire 26 députés avec 33,8 % des votes et l’Union nationale, 11 députés avec 18,2 % des votes. Sont aussi élus : un député créditiste et un député du Parti national populaire. Il annonce sa démission à titre de chef du Parti libéral du Québec le 19 novembre 1976. Il demeure premier ministre jusqu’au 25 novembre 1976.

​

Durée du 1er mandat : 6 ans, 6 mois et 13 jours


Il est de nouveau élu chef du Parti libéral du Québec le 15 octobre 1983. Il est élu député de Bertrand lors de l’élection partielle du 3 juin 1985. Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 2 décembre 1985. Le Parti libéral fait élire 99 députés avec 56 % des votes et le Parti Québécois, 23 députés avec 38,7 % des votes. Il est cependant défait dans sa circonscription. C’est la vice-première ministre qui occupe la responsabilité de chef parlementaire. Il est finalement élu député de Saint-Laurent lors de l’élection partielle du 20 janvier 1986. Il prend son siège comme premier ministre à l’Assemblée nationale le 11 mars 1986.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 25 septembre 1989. Le Parti libéral fait élire 92 députés avec 49,9 % des votes, le Parti Québécois, 29 députés avec 40,2 % des votes et le Parti Égalité, 4 députés avec 3,7 % des votes.

​

Il annonce sa démission comme premier ministre et chef du Parti libéral du Québec le 14 septembre 1993. Il demeure premier ministre jusqu’au 11 janvier 1994.

​

Durée du 2e mandat : 8 ans et 30 jours

​

Durée totale des mandats : 14 ans, 7 mois et 16 jours

​

Faits saillants : 

  • Il est le plus jeune premier ministre de l’histoire du Québec.

  • Il est un des cinq premiers ministres qui ont été en fonction en deux périodes discontinues.

  • Il est le quatrième premier ministre ayant été le plus longtemps en fonction.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la Crise d’octobre.

  • C’est dans son mandat qu’ont lieu les Jeux olympiques à Montréal.

  • C’est dans son mandat que le harfang des neiges devient l’emblème aviaire du Québec.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu le Crise d’Oka.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu le référendum portant sur l’Accord de Charlottetown. 

​

Député : Mercier (Montréal) — 1er mandat

Saint-Laurent (Montréal) — 2e mandat

​

​

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​

​

22 - Bourassa

Plus

jeune

premier ministre

​

​

​

​

René Lévesque

​

25 novembre 1976 au 3 octobre 1985

​

Parti Québécois

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 15 novembre 1976. Le Parti Québécois fait élire 71 députés avec 41,4 % des votes. Les libéraux font élire 26 députés avec 33,8 % des votes et l’Union nationale, 11 députés avec 18,2 % des votes. Sont aussi élus : un député créditiste et un député du Parti national populaire. Il est assermenté le 25 novembre 1976.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 13 avril 1981. Le Parti Québécois fait élire 80 députés avec 49,3 % des votes et le Parti libéral, 42 députés avec 46 % des votes.

​

Il annonce sa démission à la présidence du Parti Québécois et à titre de premier ministre le 20 juin 1985. Il démissionne comme député de Taillon le 29 septembre 1985. Il demeure premier ministre jusqu’au 3 octobre 1985. 

​

Durée du mandat : 8 ans, 10 mois et 8 jours

​

Faits saillants :  

  • Il est le premier chef du Parti Québécois à occuper la fonction de premier ministre du Québec.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu le premier référendum sur l’accession à l’indépendance du Québec.

  • C’est dans son mandat que les débats à l’Assemblée nationale sont télédiffusés. Le « Salon vert » devient le « Salon bleu » pour les besoins de la télévision.

​

Député : Taillon (Montérégie)

​

​

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​

​

23 - Levesque

1er

premier ministre

péquiste

​

​

​

​

Pierre Marc Johnson

​

3 octobre 1985 au 12 décembre 1985

​

Parti Québécois

​

​

Il est désigné premier ministre suite à la démission de René Lévesque. Il est assermenté le 3 octobre 1985. 

​

Son gouvernement est défait à l’élection du 2 décembre 1985. Le Parti libéral fait élire 99 députés avec 56 % des votes et le Parti Québécois, 23 députés avec 38,7 % des votes. 

​

Durée du mandat : 2 mois et 9 jours

​

Faits saillants :

  • Il est le premier ministre ayant été en fonction le moins longtemps de l’histoire du Québec.

  • Il est le premier premier ministre à être le fils d’un autre premier ministre.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

​

Député : Anjou (Montréal)

​

​

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​

​

24 - Johnson-pm

Le plus court mandat

2 mois et 9 jours

​

​

​

​

Daniel Johnson (fils)

​

11 janvier 1994 au 26 septembre 1994

​

Libéral

​

Il est élu chef du Parti libéral du Québec le 14 décembre 1993. Il est désigné premier ministre à la suite de la démission de Robert Bourassa. Il est assermenté le 11 janvier 1994.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 12 septembre 1994. Le Parti Québécois fait élire 77 députés avec 44,75 % des votes, le Parti libéral, 47 députés avec 44,4 % des votes et l’Action démocratique du Québec, un député avec 6,46 % des votes. Il demeure premier ministre jusqu’au 26 septembre 1994.

​

Durée du mandat : 8 mois et 15 jours

​

Faits saillants :  

  • Il est le deuxième premier ministre à être le fils d’un autre premier ministre et le premier premier ministre à être le frère d’un autre premier ministre.

  • Il est le quatrième premier ministre ayant été le moins longtemps en fonction.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

​

Député : Vaudreuil (Montérégie)

​

​

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​

​

25 - Johnson-daniel-fils

​

​

​

​

Jacques Parizeau

​

26 septembre 1994 au 29 janvier 1996

​

Parti Québécois

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 12 septembre 1994. Le Parti Québécois fait élire 77 députés avec 44,75 % des votes, le Parti libéral, 47 députés avec 44,4 % des votes et l’Action démocratique du Québec, un député avec 6,46 % des votes. Il est assermenté le 26 septembre 1994.

​

Il annonce sa démission à titre de premier ministre, chef du Parti Québécois et député de l’Assomption le 31 octobre 1995. Il demeure premier ministre et député jusqu’au 29 janvier 1996.

​

Durée du mandat : 1 an, 4 mois et 3 jours 

​

Faits saillants :  

  • Il est le premier premier ministre à résider dans une résidence de fonction du premier ministre du Québec. Cette résidence est située au 1080, avenue des Braves à Québec et elle a été achetée par la Chambre de commerce du Québec métropolitain. Il sera le seul premier ministre à y habiter.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu le deuxième référendum portant sur l’accession à l’indépendance du Québec. 

​

Député : L’Assomption (Lanaudière)

​

​

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​

​

26 - Parizeau

​

​

​

​

Lucien Bouchard

​

29 janvier 1996 au 8 mars 2001

​

Parti Québécois

​

​

Il confirme sa candidature au poste de président du Parti Québécois le 21 novembre 1995. Étant seul candidat, il devient président désigné du Parti Québécois le 12 janvier 1996. Il est officiellement élu président du Parti Québécois le 27 janvier 1996. Il est désigné premier ministre suite à la démission de Jacques Parizeau. Il est assermenté le 29 janvier 1996. 

​

Son gouvernement est maintenu au pouvoir lors de l’élection du 30 novembre 1998. Le Parti Québécois fait élire 75 députés avec 42,87 % des votes, le Parti libéral, 48 députés avec 43,55 % des votes et l’Action démocratique du Québec, un député avec 11,81 % des votes.

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Il annonce sa démission comme premier ministre, député de Jonquière et président du Parti Québécois le 11 janvier 2001. Il demeure premier ministre et député jusqu’au 8 mars 2001.

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Durée du mandat : 5 ans, 1 mois et 10 jours

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Faits saillants :  

  • Il est l'ex-premier ministre le plus âgé encore vivant. Il est né en 1938.

  • C’est dans son mandat que l’iris versicolore remplace le lis blanc comme emblème floral du Québec.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu le déluge du Saguenay.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la Crise du verglas.

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Député : Jonquière (Saguenay - Lac-Saint-Jean)

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27 - Bouchard

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Bernard Landry

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8 mars 2001 au 29 avril 2003

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Parti Québécois

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Il devient chef du Parti Québécois le 2 mars 2001. Il est désigné premier ministre suite à la démission de Lucien Bouchard. Il est assermenté le 8 mars 2001.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 14 avril 2003. Le Parti libéral fait élire 76 députés avec 45,9 % des votes, le Parti Québécois, 45 députés avec 33,2 % des votes et l’Action démocratique du Québec, 4 députés avec 18,2 %. Il demeure premier ministre jusqu’au 29 avril 2003.

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Durée du mandat : 2 ans, 1 mois et 21 jours

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Faits saillants :  

  • Il est le premier premier ministre à habiter la résidence de fonction actuelle située aux 16e et 17e étages de l’édifice Price à Québec.

  • Il est un des dix premiers ministres du Québec qui n’ont jamais remporté une élection générale.

  • Il est le dernier l'ex-premier ministre à mourir. Il s’est éteint le 6 novembre 2018 à l’âge de 81 ans.

  • C’est dans son mandat que la Journée nationale des patriotes est décrétée jour férié. 

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Député : Verchères (Montérégie)

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28 - Landry

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Jean Charest

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29 avril 2003 au 19 septembre 2012

​

Libéral

​

 

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 14 avril 2003. Le Parti libéral fait élire 76 députés avec 45,9 % des votes, le Parti Québécois, 45 députés avec 33,2 % des votes et l’Action démocratique du Québec, 4 députés avec 18,2 %. Il est assermenté le 29 avril 2003.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 26 mars 2007. Son gouvernement sera minoritaire. Le Parti libéral fait élire 48 députés avec 33,08 % des votes, l’Action démocratique du Québec, 41 députés avec 30,84 % des votes et le Parti Québécois, 36 députés avec 28,35 % des votes.

​

Son gouvernement est réélu lors de l’élection du 8 décembre 2008. Le Parti libéral fait élire 66 députés avec 42,08 % des votes, le Parti Québécois, 51 députés avec 35,17 % des votes et l’Action démocratique du Québec, 7 députés avec 16,37 % des votes. Pour la première fois, Québec solidaire fait élire un député avec 3,78 % des votes. 

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 4 septembre 2012. Le Parti Québécois fait élire 54 députés avec 31,95 % des votes. Le Parti libéral fait élire 50 députés avec 31,2 % des votes. La Coalition avenir Québec fait élire 19 députés avec 27,05 % des votes. Québec solidaire fait élire deux députés avec 6,03 % des votes. Il demeure premier ministre jusqu’au 19 septembre 2012.

​

Durée du mandat : 9 ans, 4 mois et 20 jours

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Faits saillants : 

  • Il est le premier premier ministre a faire plus de deux mandats consécutifs depuis Maurice Duplessis.

  • Il est le deuxième premier ministre à diriger un gouvernement minoritaire de l’histoire du Québec. 

  • Il est le premier premier ministre à former un conseil des ministres paritaire de l’histoire du Québec. 

  • C’est dans son mandat qu’ont lieu les inondations de la rivière Richelieu.

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Député : Sherbrooke (Estrie)

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29 - Charest

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Pauline Marois

​

19 septembre 2012 au 23 avril 2014

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Parti Québécois

​

 

Elle est élue première ministre du Québec à la suite de la victoire de son parti lors de l’élection du 4 septembre 2012. Son gouvernement est minoritaire. Le Parti Québécois fait élire 54 députés avec 31,95 % des votes. Le Parti libéral fait élire 50 députés avec 31,2 % des votes. La Coalition avenir Québec fait élire 19 députés avec 27,05 % des votes. Québec solidaire fait élire deux députés avec 6,03 % des votes. Elle est assermentée le 19 septembre 2012. Elle devient ainsi la première première ministre de l’histoire du Québec.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 7 avril 2014. Le Parti libéral fait élire 70 députés avec 41,52 % des votes. Le Parti Québécois fait élire 30 députés avec 25,38 % des votes. La Coalition avenir Québec fait élire 22 députés avec 23,05 % des votes. Québec solidaire fait élire 3 députés avec 7,63 % des votes. Elle demeure première ministre jusqu’au 23 avril 2014.

​

Durée du mandat : 1 an, 7 mois et 4 jours

​

Faits saillants : 

  • Elle est la première première ministre de l’histoire du Québec.

  • Elle est la troisième première ministre à diriger un gouvernement minoritaire de l’histoire du Québec.

  • C’est dans son mandat que les élections à date fixe sont adoptées.

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la tragédie du Lac-Mégantic.

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Députée : Charlevoix — Côte-de-Beaupré (Capitale-Nationale)

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30 - Marois

1er

première ministre du Québec

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Philippe Couillard

​

23 avril 2014 au 18 octobre 2018

​

Libéral

​

​

Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 7 avril 2014. Le Parti libéral fait élire 70 députés avec 41,52 % des votes. Le Parti Québécois fait élire 30 députés avec 25,38 % des votes. La Coalition avenir Québec fait élire 22 députés avec 23,05 % des votes. Québec solidaire fait élire 3 députés avec 7,63 % des votes. Il est assermenté le 23 avril 2014.

​

Son gouvernement est défait lors de l’élection du 1er octobre 2018. La Coalition avenir Québec fait élire 74 députés avec 37,42 % des votes. Le Parti libéral fait élire 31 sièges avec 24,82 % des votes. Le Parti Québécois fait élire 10 députés avec 17,06 % des votes. Québec solidaire fait élire 10 députés avec 16,10 % des votes. Il demeure premier ministre jusqu’au 18 octobre 2018.

​

Durée du mandat : 4 ans, 5 mois et 25 jours

​

Faits saillants :  

  • C’est dans son mandat que le Parti libéral du Québec célèbre ses 150 ans de fondation.

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Député : Roberval (Saguenay - Lac-Saint-Jean)

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31 - Couillard

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François Legault

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18 octobre 2018 à ce jour

​

Coalition avenir Québec

​

​

Début de mandat : Il est élu premier ministre suite à la victoire de son parti lors de l’élection du 1er octobre 2018. La Coalition avenir Québec fait élire 74 députés avec 37,42 % des votes. Le Parti libéral fait élire 31 sièges avec 24,82 % des votes. Le Parti Québécois fait élire 10 députés avec 17,06 % des votes. Québec solidaire fait élire 10 députés avec 16,10 % des votes. Il est assermenté le 18 octobre 2018.

​

Faits saillants : 

  • Il est le premier chef de la Coalition avenir Québec à occuper la fonction de premier ministre du Québec. 

  • C’est dans son mandat qu’a lieu la pandémie de la COVID-19. 

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Député : L’Assomption (Lanaudière)

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32 - Legault

1er

premier 

ministre

caquiste

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Lieux de mémoire

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Carte interactive

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Découvrez (virtuellement) les régions du Québec à travers la vie de nos premiers ministres. Cette carte interactive vous fera découvrir où ils sont nés, où ils ont habités, étudiés, travaillés ainsi qu’où ils sont décédés et enterrés. Elle indique aussi les quelques musées à visiter, les monuments en leur honneur ainsi que les lieux rappelant leur mémoire par la toponymie. Cette carte est loin d’être exhaustive. Elle sera toujours en développement. 

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Légende de la carte

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Sources

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Livres

​

Brun, Henri ; Tremblay, Guy et Eugénie Brouillet (2008). Droit constitutionnel, 5e éd. Cowansville : Éditions Yvon Blais.

​

Lamarche, Jacques (1997). Les 27 premiers ministres. Montréal : Éditions LIDEC.

​

​

​

Sites 

​

Assemblée nationale du Québec 

Assemblée nationale du Québec (Chronologie parlementaire)

Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec

Bilan du siècle

Élection Québec

Gouvernement du Québec

Parti libéral du Québec

Parti Québécois

Wikipédia

​

​

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